Burton of London vise plus haut

7.06.2017

L’enseigne française mixte a entrepris de remédier à l’écart de positionnement séparant ses offres homme et femme. A la tête de la marque soeur de Devred 1902 depuis un an, Thierry Perusat revient pour FashionNetwork sur ce chantier et les ambitions nouvelles de l’enseigne du groupe Omnium.

FashionNetwork : Qu’est-ce qui a changé dans le positionnement de Burton of London ?

Thierry Perusat : La mission de notre marque est de permettre aux hommes et aux femmes de se réinventer chaque jour. C’est l’idée qui actuellement nous guide. Cela se traduit chez l’homme par des vêtements qui se prêtent à tous les moments de la vie, d’une tenue formelle ou pour le travail, mais également du casual, et une offre cérémonie pour les grandes occasions. Et pour la femme via des silhouettes maintenant plus modernes,et qui sont amenées à être toujours plus dans l’air du temps. Nous ne sommes pas des leaders de mode,mais nous allons faire des produits féminins coup de coeur pour toutes les femmes de 35 ans et plus.

FNW : A terme, quel est l’objectif ?

TP : Nous voulons être le concurrent de Massimo Duti. Il y a peu marques en France qui, comme nous, font de l’homme et de la femme, et qui peuvent avoir une offre complète, tant pour l’un que pour l’autre, et pour tous le instants de leurs vies. Souvent, vous trouvez soit une offre féminine surabondante, ou une offre juste masculine. Nous on veut travailler sur les deux, et oeuvrer au rapprochement des collections femmes avec les collections homme. Tout en continuant de les moderniser.

FNW : De quelle manière ?

TP : Pour la femme, nous avons fait une première collaboration, avec Virginie Guarisco. C’est très bien car cela permet d’envoyer un message plus dans l’air du temps. Cela va aussi nous permettre de recruter de nouvelles clientes. Il y aura d’autres collaborations. Et sur l’homme, nous avons la partie « smart » avec des costumes dans de nombreuses coupes. Et une partie urbaine, avec chinos, vestes, chemises et autres, qui conviennent aussi bien à la semaine qu’au week-end. Le costume reste très important, mais l’urbain prend peu à peu des parts de marché.

FASHION NETWORK /// 21/04/2017

 

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